Cela fait presque deux mois que je n'ai pas publié de nouveau contenu sur mes réseaux bien que j'ai pris le temps de faire quelques brèves apparitions sur Instagram.
Comme je l'ai déjà mentionné, en Hiver, l'énergie Yin atteint son apogée nous invitant à travailler notre ancrage ainsi qu'à ramener notre regard vers l'intérieur.
Associé à une énergie froide, sombre, lente et intérieure, le Yin appelle à l'introspection. Il n'est donc pas surprenant de constater que de nombreux coachs, thérapeutes, guérisseurs et autres sont un peu plus silencieux sur les réseaux sociaux ces derniers temps.
Alors que l'on avance à petits pas vers le printemps, une période de renouvellement et d'éveil viendra nous tendre les bras, nous invitant à faire peau neuve.
Tandis que je réfléchis à la façon dont je veux avoir un impact à travers ce que je partage, je prends conscience de mon envie d'amener plus d'interactions en personne dans mon travail ainsi que de continuer à soutenir mes clients dans la révélation de leur pouvoir personnel.
Je me suis toujours définie comme une introvertie, alors travailler à la maison dans ma petite bulle a toujours été une bénédiction (et c'est toujours le cas !), mais les interactions en personne me manquent. Les êtres humains sont par essence des créatures sociales et la connexion avec les autres ne fait que renforcer notre capacité à guérir et se donner de la force.
Le fait d'avoir plus d'interactions en face à face est une façon de révéler encore plus mon pouvoir personnel et d'étendre cette croyance d'" être une introvertie " ou devrais-je dire " d'être une créature sauvage / une ermite ". Aimer passer du temps seule pour me connecter à moi-même et me ressourcer ne fait pas forcément de moi une ermite !
On veut naturellement sentir que l'on appartient à un groupe et, pendant très longtemps, en tant qu'hypersensible et neuro-atyique, je voulais aussi désespérément me sentir comprise .
Lorsqu'on a l'impression de ne pas être à sa place ou que quelque chose en nous est un peu différent (ce qui est, dans la plupart des cas, le résultat d'un traumatisme), on a tendance à s'isoler par peur d'être jugés ou "mis à nu". Ce mécanisme de défense ne nous empêche pas pour autant d'avoir envie d'une connexion profonde ou de ressentir le besoin de se sentir vus, compris et entendus... c'est pourquoi on cherche souvent inconsciemment à obtenir une validation de qui nous sommes à travers nos relations.
Vois-tu comment cela peut générer des attentes très élevées dans tes relations ?
Par exemple: si tu m'aimes, tu dois me comprendre (même si je n'exprime pas mes besoins), me donner le sentiment d'être vu(e) ou entendu(e).
Le besoin désespéré de se sentir compris peut-il refléter un besoin caché d'approbation ? Le besoin de s'isoler peut-il être une façon de dissimuler la peur d'être jugé ? Comment peux-tu reprendre ton pouvoir?
Nous plaçons le pouvoir à l'extérieur plutôt qu'à l'intérieur. En d'autres termes, ce que les gens nous font ressentir ou ce que nous vivons va définir ce que nous pensons ou ressentons à propos de nous-mêmes. En fin de compte, cela nous rend très vulnérables au monde extérieur, car il ébranle constamment nos fondations intérieures.
Nos relations reflètent l'identité que nous avons créée pour nous-mêmes et, par nature, nous voulons nous sentir cohérents et constants dans la façon dont nous nous définissons.
C'est en partie la raison pour laquelle je continue à dire que je n'aime pas les étiquettes et que je ne veux pas vraiment me définir comme une coach qui aide tel ou tel type de personnes (ce qui n'aide pas nécessairement ma stratégie marketing haha - euh, tu vois cette croyance limitante que je viens tout juste d'exprimer à propos de mon marketing ? ! ).
Les étiquettes ne sont pas toujours mauvaises et peuvent énormément nous aider à renforcer notre estime de soi, mais elles peuvent aussi devenir très limitantes.
Laisse-moi te donner un exemple. Je viens de taper " traits d'une personne hypersensible " dans une recherche Google et les traits qui sont apparus étaient les suivants :
" Vous êtes très émotive. ...
Vous êtes très compatissant et généreux. ...
Vous êtes sensible à la critique. ...
Vous vous sentez différent(e) des autres et parfois seul(e). ...
Vous êtes sensible aux stimuli externes. ...
Vous réfléchissez trop et vous vous inquiétez. ...
Vous êtes intuitif. ...
Vous vous sentez souvent fatigué et débordé. "
Est-ce que toutes les personnes hypersensibles se sentent très émotives, dépassées, différentes ou fatiguées ? Absolument pas !
Lorsqu'on essaie de comprendre son fonctionnement et ses comportements, trouver le terme " hypersensible " peut être une bénédiction au début. On peut se dire " Oh mon Dieu ! Je ne suis pas fou/folle ! Il y a d'autres personnes qui ressentent/pensent/font ça ! ".
Et soudain, tous les points énumérés ci-dessus dont on fait peut être l'expérience deviennent " légitimes ". On développe alors une plus grande acceptation de soi-même. On peut éventuellement se rapprocher de personnes similaires et renforcer notre sentiment d'appartenance et, par extension, notre estime de soi.
On peut cependant commencer à croire qu'être hypersensible signifie se sentir toujours très émotif, différent et dépassé. C'est là que l'étiquette commence à devenir une prison.
Ton identité est bien plus que d'être hypersensible ! Chacun est unique.
Ton identité rassemble ce que tu penses, ressens, fais et crois-moi, toutes les personnes hypersensibles ne pensent, ne ressentent ou ne font pas les mêmes choses. Ce serait d'un ennui terrible ! T'imagine ?
Pour changer notre vie ou créer des changements durables, il faut changer notre identité (ou embrasser pleinement notre moi authentique ?), ce qui implique également de changer les croyances que nous avons sur nous-mêmes.
Lorsqu'un client me dit " Je pense que j'ai besoin de coaching parce que j'ai un TDAH ou que je suis hypersensible ".
Ma réponse est "Oh, tu es hypersensible ! Génial ! En quoi cela te donne-t-il du pouvoir ? "
Transforme tes blessures et tes bizarreries en sagesse et en talents ! Tes croyances définissent la façon dont tu expérimentes le monde, ce que tu attires, comment les gens se comportent avec toi...
Quelle est l'histoire que tu racontes sur toi-même ? Dans quelle mesure aimerais-tu changer cette histoire ? Comment aimerais-tu t'identifier ?
Je ne parle pas de changer le cœur de qui tu es, c'est plutôt le contraire en fait.
Je parle de laisser partir les choses auxquelles tu t'identifies mais qui t'empêchent de vivre plus de paix, d'épanouissement, d'accomplissement...
Si je m'identifie comme un ermite mais que j'ai authentiquement envie de contacts profonds, cela va certainement créer un conflit intérieur et influencer mon comportement et les opportunités que je rencontre.
Ce conflit intérieur est précisément ce qui m'empêche d'atteindre ce que je désire authentiquement. Alors qu'est-ce qui se cache derrière ? Qu'est-ce qui est plus sécurisant dans le fait de m'identifier à " un ermite " ? Quelle peur cela déclenche-t-il lorsque je songe à me débarrasser de cette étiquette ?
Mon esprit conscient et mon subconscient doivent travailler ensemble pour atteindre le même objectif, mais je t'en dirai plus à ce sujet dans un autre article.
Tout d'abord, tu peux essayer d'identifier ce que tu désires authentiquement. Que veux-tu vraiment changer en ce moment ?
Ensuite, demande-toi comment tu t'identifies en ce moment ? Comment te décrirais-tu ?
Peux-tu identifier un conflit entre ton objectif et la perception actuelle de toi-même ? Peux-tu identifier les étiquettes qui t'empêchent de réussir ?
Si oui, il est peut-être temps de reprendre ton pouvoir et de réécrire ton histoire !